par lucgad | Mar 4, 2018 | Cinéma
Ce soir, l’académie des Oscars remettra ses récompenses une fois de plus… 90ème cérémonie ! Une année 2017 extrêmement riche cinématographiquement… Humblement et de façon purement subjective, je vous livre, non pas mon pronostique, mais mon palmarès personnel.

MEILLEUR FILM
Three Billboards : les panneaux de la vengeance
(Même si La forme de l’eau…)
MEILLEUR RÉALISATEUR
Guillermo del Toro (La Forme de l’eau)
(Même si Christopher Nolan…)
MEILLEUR ACTEUR
Daniel Kaluuya (Get Out)
(Même si Gary Oldman…)
MEILLEURE ACTRICE
Frances McDormand (Three Billboards : les panneaux de la vengeance)
(Même si Saoirse Ronan…)
MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE
Sam Rockwell (Three Billboards : les panneaux de la vengeance)
(Même si Richard Jenkins…)
MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE
Laurie Metcalf (Lady Bird)
(Même si Octavia Spencer…)
MEILLEUR SCÉNARIO ADAPTÉ
Bof.. mon enveloppe reste vide
MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL
Get Out
(Même si Three Billboards…)
MEILLEUR FILM D’ANIMATION
La Passion Van Gogh
MEILLEURE PHOTOGRAPHIE
Dunkerque
(Même si La Forme de l’eau…)
MEILLEURE MUSIQUE (bande originale)
Dunkerque
MEILLEUR FILM EN LANGUE ÉTRANGÈRE
The Square (Suède)
(Même si Loveless (Russie)…)
MEILLEUR LONG-MÉTRAGE DOCUMENTAIRE
Faces Places (Visages villages) un peu de chauvinisme ne fait pas de mal quand même 🙂
par lucgad | Sep 5, 2014 | Cinéma
Avec Le rôle de ma vie, l’acteur américain Zach Braff s’associe à son frère Adam pour écrire puis réaliser et jouer l’histoire d’un trentenaire conduit par la force des évènements à prendre sa vie en main autrement.

Dans la catégorie « Feel-Good movies », le rôle de ma vie se classe vraiment très haut car pu…naise (attention au bocal aux gros mots qui tient toute sa place dans le film), on en sort vraiment bien ! Pourtant le scénario, à la base, n’est pas franchement super facile :
Aidan (incarné par Zach Braff) a bientôt quarante ans, il vit avec femme (Kate Hudson) et enfants. Sa carrière d’acteur et son compte bancaire sont à zéro, son frère est ingérable, il se débat avec sa religion (le judaïsme) et son père va mourir. En gros Aidan n’a plus le choix : il doit affronter ses responsabilités et devenir, enfin, un homme. C’est en fait une quête identitaire qui se joue dans cette histoire avec en arrière plan les relations père-fils et la place de la religion ou parfois plus largement de la spiritualité.

Avoir des rêves que l’on veut à tout prix réaliser, et en particulier quand ils touchent à la vie d’artiste et quand ils sont directement impactés par des blessures relationnelles, conduit souvent à l’incompréhension de l’entourage. Cela peut aboutir à se retrouver soi-même dans la marge… et à devoir faire des choix à un moment donné de l’existence. Ce moment pour Zach, il le situe à la fin de la trentaine, instant stratégique où pour lui peuvent aussi se manifester des questions importantes touchant à la spiritualité, à ce qui donne sens à la vie, à ce que je crois. Cette quête identitaire, Braff choisi de l’aborder avec beaucoup de justesse et de sensibilité. On pourrait parler là de véritable poésie ambiante qui devient plus concrète encore à diverses occasions de l’histoire où plusieurs textes poétiques sont déclamés.

Si l’émotion est au rendez-vous, elle vient tantôt dans le sourire ou le rire, tantôt dans la tendresse, la réflexion, voire les larmes. Il y avait bien sûr, comme toujours avec de tels films, un risque majeur de tomber dans la guimauve, le pathos… mais Zach Braff l’évite adroitement selon moi (même si cet avis ne sera pas partagé forcément par tous). Il soigne l’esthétique, la photo, le jeu des acteurs et la bande son (Bon Iver, The Shins, Paul Simon…) et fait de son dernier long métrage un charmant film qui vous laisse un très bon arrière goût !