LA UNE
Heavy Sun… une expérience lumineuse !
À 69 ans, l’artiste et producteur québécois Daniel Lanois, vient de sortir son nouvel album Heavy Sun, avec un désir clairement exprimé : remonter le moral des gens par sa musique, comme un outil de résilience. Mission accomplie et même bien au-delà car nous avons ici une vraie pépite artistique dans un trip space-gospel imprégnée d’une intense ferveur spirituelle, tempérée par des rythmes reggae, des touches d’électronique, des textures riches et l’engagement profond de tous les participants.
Chanter sa foi… malgré tout
À quelque chose malheur est bon, dit une maxime populaire, même si l’application est parfois bien difficile… Pourtant, si la COVID-19 a mis à l’arrêt un grand nombre d’entre nous, et d’artistes notamment, elle a su aussi devenir pour certains un temps pour créer autrement. C’est aussi, avec elle, l’occasion parfois de revenir à des choses essentielles de l’existence humaine, de (re)découvrir, par exemple, au cœur de sillons anciens de nos vies, des graines de foi qui ont pu y être semées. La preuve par l’exemple avec deux artistes américains, mainstream comme on dit, qui viennent de sortir un album pour exprimer leur foi en Christ dans ce temps de turbulence mondiale.
Minari… trouver ma source
En route vers les Oscars 2021 Minari interroge le rêve américain dans une histoire simple et différente de ce que le cinéma nous a livré sur le sujet, transpirant d’authenticité sans en faire un récit banal, mais au contraire en y apportant une dimension universelle...
Bienvenue sur ArtSpi’in
où j’espère vous retrouver le plus régulièrement possible
Sur le blog de Jean-Luc Gadreau… pas de prise de tête, mais au contraire une volonté de se brancher simplement et authentiquement sur la vie, les arts, le sport, la culture, la spiritualité pour apaiser des maux de tête que notre existence peut provoquer bien souvent…
Je vous partagerai mes coups de cœur (cinéma en particulier), parfois mes colères, mes questionnements, mes curieuses idées et un peu de mes activités (très « plurielles »… vous vous en apercevrez rapidement !).
CINÉMA
Minari… trouver ma source
En route vers les Oscars 2021 Minari interroge le rêve américain dans une histoire simple et différente de ce que le cinéma nous a livré sur le sujet, transpirant d’authenticité sans en faire un récit banal, mais au contraire en y apportant une dimension universelle...
Judas and the Black Messiah… racisme et trahison
En route pour les Oscars 2021 Deux jours avant la cérémonie des Oscars où il est l’un des favoris, le film Judas and the Black Messiah, zappe une sortie classique en salles pour une première diffusion exclusive directement sur Canal+ Cinéma. Un premier long-métrage...
Sound of Metal… une immersion bouleversante
En route vers les Oscars 2021 Dans mes critiques des films en lice pour les Oscars 2021, quelques mots sur le remarquable premier long-métrage de Darius Marder, Sound of Metal, qui suit un jeune batteur de rock américain et toxicomane en voie de guérison qui perd...
JE CONFINE EN PARABOLES
Je confine en paraboles
Nouvelle rubrique !
Chaque jour à 7h45 (ici et 8h ailleurs), pendant ce temps de confinement, je vous propose ma minute-vidéo « Je confine en parabole »… histoire de bien démarrer la journée.
Que celui qui a des oreilles…
CULTURE
Heavy Sun… une expérience lumineuse !
À 69 ans, l’artiste et producteur québécois Daniel Lanois, vient de sortir son nouvel album Heavy Sun, avec un désir clairement exprimé : remonter le moral des gens par sa musique, comme un outil de résilience. Mission accomplie et même bien au-delà car nous avons ici une vraie pépite artistique dans un trip space-gospel imprégnée d’une intense ferveur spirituelle, tempérée par des rythmes reggae, des touches d’électronique, des textures riches et l’engagement profond de tous les participants.
Chanter sa foi… malgré tout
À quelque chose malheur est bon, dit une maxime populaire, même si l’application est parfois bien difficile… Pourtant, si la COVID-19 a mis à l’arrêt un grand nombre d’entre nous, et d’artistes notamment, elle a su aussi devenir pour certains un temps pour créer autrement. C’est aussi, avec elle, l’occasion parfois de revenir à des choses essentielles de l’existence humaine, de (re)découvrir, par exemple, au cœur de sillons anciens de nos vies, des graines de foi qui ont pu y être semées. La preuve par l’exemple avec deux artistes américains, mainstream comme on dit, qui viennent de sortir un album pour exprimer leur foi en Christ dans ce temps de turbulence mondiale.
SPORT
Keylor Navas… Grâce à Dieu !
Ce mercredi 10 mars 2021 se souviendra longtemps des nouveaux exploits du phénoménal gardien de but costaricien du Paris St Germain, Keylor Navas, un sportif marqué par la grâce. Il a été clairement somptueux dans un match au Parc des Princes où le PSG n’a pas brillé mais assuré l’essentiel, une nouvelle qualification en quart de finale de finale de Champions League face au Barça, qu’ils avaient humilié lors du match aller au Camp Nou sur le score de 1-4.
Auteur de neuf arrêts, Navas a été déterminant permettant aux Parisiens de préserver le nul contre le FC Barcelone (1-1) mercredi soir. Trois parades face à Dembélé (11e, 19e, 35e), un sauvetage divin face à Dest (21e) puis deux sur des tirs de Busquets (42e, 62e) sans oublier évidemment l’arrêt incroyable du penalty de la star argentine du Barça Lionel Messi (45e+1), viennent résumer la prestation de celui qui est devennu le héros parisien de ce match. Les réactions sont unanimes pour saluer l’homme en vert. Ses partenaires tout d’abord, comme le capitaine Marquinhos « Il faut savoir tenir dans les moments difficiles. C’est ce que nous avons su faire. Avec l’aide de notre grand gardien qui a fait la différence », ou par les mots de Marco Verratti replaçant le joueur dans une carrière déjà remarquable « Keylor a montré ça plusieurs fois dans sa carrière, il a gagné trois Ligues des champions avec le Real Madrid. Ce soir, il a démontré que c’est un grand gardien. On est heureux de l’avoir ici à Paris ». Le nouvel entraîneur du PSG Mauricio Pochettino, pour sa part, précise qu’« Il a démontré une fois encore toutes ses qualités et rappelé qu’il était un top gardien mondial. ». Même du côté catalan, pourtant sous le coup de cette première élimination à ce stade de la compétition depuis quatorze ans, les éloges étaient de rigueur. Et quant à Navas, c’est avec humilité et bienveillance qu’il se positionne : « Je suis très content. Merci à Dieu ! C’était un match difficile. Le pénalty ? C’est toujours difficile, surtout face à Messi. Grâce à Dieu, je suis resté concentré et ça nous donne beaucoup de joie à tous. Ce penalty est pour Sergio Rico (le second gardien de l’équipe, qui vient de perdre son père) et sa famille. Il a tout mon soutien.«
VIDÉOS CONFINEMENT
5 films hors palmarès
Dernière vidéo de cette série « façon confinement » du mois de mai pour parler du « Festival de Cannes ».
Aujourd’hui une sélection de 5 films des 5 dernières années qui ont le point commun… d’être passé totalement à côté du palmarès… et pourtant ! Des films à voir en DVD ou VOD bien évidemment…
Un certain regard… en 5 films
Une « vidéos confinement » de plus, troisième de cette série de mai « Festival de Cannes ». Aujourd’hui une sélection de 5 films provenant de la sélection « Un certain regard ». À voir en DVD ou VoD bien évidemment…
7 films palmés !
Dans le cadre de mes « vidéos confinement », et en ce mois de mai pendant lequel devait se dérouler le Festival de Cannes, je vous propose quelques films en lien avec le Festival. Cette semaine, une sélection de 7 films qui ont reçu la palme d’or.
DIVERS

Un pêcheur qui pêchait… au carrelet de pied
Retour en vidéos et photos sur un merveilleux moment de pêche, cet été, comme je les aime, au « carrelet de pied » aux Boucholeurs en Charente-Maritime, au cœur des magnifiques parcs ostréicoles, et avec un paysage extraordinaire tout autour de moi (les îles de Ré, Aix, Oléron… Châtelaillon… La Rochelle…).
Je dois être l’un des rare encore à la pratiquer dans la région. Pas vu d’autre pêcheurs l’utiliser depuis plusieurs années… Une pêche traditionnelle et extrêmement sportive, hélas délaissée. Le carrelet continue de servir comme engin de pêche dans le marais ou monté sur les pontons en bordure d’océan ou d’estuaire.
SPIRITUALITÉ
George Liele… l’apôtre noir
L’une des figures les plus significatives de l’histoire des missions chrétiennes est un esclave géorgien affranchi nommé George Liele. Même si William Carey peut être considéré comme le père du mouvement missionnaire moderne, George Liele a quitté l’Amérique et a implanté l’évangile en Jamaïque dix ans avant que Carey ne quitte l’Angleterre.
Conversion et premier ministère
George Liele est né en esclavage en Virginie en 1750, mais a été rapidement conduit en Géorgie. Il est venu au Christ en 1773, à l’âge de vingt-trois ans, et a été baptisé par le révérend Matthew Moore du comté de Burk. Quelque temps après la conversion de Liele, son propriétaire, Henry Sharp, qui était diacre baptiste, a donné à Liele sa liberté pour qu’il puisse poursuivre l’appel de Dieu sur sa vie. Après sa conversion, Liele a prêché pendant deux ans dans les quartiers d’esclaves des plantations entourant Savannah (Géorgie) et en Caroline du Sud.
En raison de sa fidélité et de sa puissante prédication de la Parole, beaucoup ont confié leur vie au Christ. George Liele a été ordonné le 20 mai 1775, devenant ainsi le premier prédicateur baptiste afro-américain en Amérique. Après son ordination, il a implanté la première Église baptiste afro-américaine en Amérique du Nord, une Église qui existe encore aujourd’hui.
Réflexion théologique… vers les étoiles
Le titre du nouveau film de James Gray, « Ad Astra », est tiré d’une locution latine « Sic itur ad astra » signifiant « C’est ainsi que l’on s’élève vers les étoiles ». L’idéal finalement pour n’importe quelle histoire de science-fiction ou plus précisément d’odyssée spatiale… mais ici, ce sens prend une orientation encore plus particulièrement appropriée et savoureuse avec cet excellent film parabolique qui est, de surcroit, l’un des plus intéressants de l’année d’un point de vue théologique.
SOCIÉTÉ
Sundown Towns… attention : Nuits blanches !
L’excellente série à voir sur OCS, Lovecraft Country (vous pouvez retrouver ma critique ici), a choisi de construire une partie de son premier épisode dans le comté d’Ardham surnommé coucher de soleil. Si Atticus (Jonathan Majors), George (Courtney B. Vance) et Letitia (Jurnee Smollett) affrontent des bêtes monstrueuses, les parties les plus troublantes de la série se situent, sans aucun doute, lorsqu’ils sont confrontés à la haine, à la violence et à la discrimination, en particulier de la part des forces de l’ordre, ce qui est précisément le cas dans l’épisode d’ouverture. Mais que sont donc ces fameuses villes évoquées par la série et ont-elles existées ?
Une statue pour Rosa

Ce même jour, en 1955, Rosa Parks, une femme noire de 42 ans, est arrêtée pour avoir refusé de céder sa place à un blanc dans un bus de la ville de Montgomery, en Alabama (États-Unis). Comme d’autres avant elle, elle refuse de se conformer à la politique du separate but equal (« séparés mais égaux ») en vigueur depuis l’arrêt Plessy de 1896. Ed Nixon, responsable du bureau local de la NAACP (National association for the advancement of colored people), où Rosa Parks travaille comme secrétaire, prend contact avec l’avocat Clifford Durr. Ils font libérer la jeune femme et celle-ci accepte de devenir la figure de proue emblématique du collectif « Montgomery Improvement association ». Le pasteur baptiste Martin Luther King (âgé de 26 ans à l’époque), qui anime ce collectif, lance dès lors le boycott de la compagnie d’autobus. Les noirs de Montgomery choisissent donc jour après jour de marcher plutôt que de prendre l’autobus. Privée de recettes, la compagnie doit rendre les armes et met fin à la ségrégation dans ses autobus. Mais l’affaire n’en reste pas là et prend très vite une ampleur nationale car les dirigeants du mouvement noir font aussi appel auprès de la cour fédérale de l’Alabama afin de clamer le caractère inconstitutionnel de la ségrégation raciale dans les transports publics. Ils remportent une première victoire avec la condamnation de la ségrégation raciale dans les bus par la Cour suprême de l’Alabama, le 5 juin 1956. La décision est confirmée le 5 décembre par la Cour Suprême des États-Unis. Le 20 décembre 1956, enfin assurés de leur victoire, les noirs de Montgomery mettent fin à 381 jours de boycott et remontent dans les bus. Même si depuis quelques temps des initiatives ont initier un mouvement, c’est véritablement le début d’une longue lutte non-violente pour l’intégration des noirs dans la société américaine.
MES SONS
Bienvenue sur ArtSpi’in
où j’espère vous retrouver le plus régulièrement possible
Sur le blog de Jean-Luc Gadreau… pas de prise de tête, mais au contraire une volonté de se brancher simplement et authentiquement sur la vie, les arts, le sport, la culture, la spiritualité pour apaiser des maux de tête que notre existence peut provoquer bien souvent…
Je vous partagerai mes coups de cœur (cinéma en particulier), parfois mes colères, mes questionnements, mes curieuses idées et un peu de mes activités (très « plurielles »… vous vous en apercevrez rapidement !).
MES SONS
JE CONFINE EN PARABOLES
Je confine en paraboles
Nouvelle rubrique !
Chaque jour à 7h45 (ici et 8h ailleurs), pendant ce temps de confinement, je vous propose ma minute-vidéo « Je confine en parabole »… histoire de bien démarrer la journée.
Que celui qui a des oreilles…
VIDÉOS CONFINEMENT
5 films hors palmarès
Dernière vidéo de cette série « façon confinement » du mois de mai pour parler du « Festival de Cannes ».
Aujourd’hui une sélection de 5 films des 5 dernières années qui ont le point commun… d’être passé totalement à côté du palmarès… et pourtant ! Des films à voir en DVD ou VOD bien évidemment…
DIVERS

Un pêcheur qui pêchait… au carrelet de pied
Retour en vidéos et photos sur un merveilleux moment de pêche, cet été, comme je les aime, au « carrelet de pied » aux Boucholeurs en Charente-Maritime, au cœur des magnifiques parcs ostréicoles, et avec un paysage extraordinaire tout autour de moi (les îles de Ré, Aix, Oléron… Châtelaillon… La Rochelle…).
Je dois être l’un des rare encore à la pratiquer dans la région. Pas vu d’autre pêcheurs l’utiliser depuis plusieurs années… Une pêche traditionnelle et extrêmement sportive, hélas délaissée. Le carrelet continue de servir comme engin de pêche dans le marais ou monté sur les pontons en bordure d’océan ou d’estuaire.
CINÉMA
Minari… trouver ma source
En route vers les Oscars 2021 Minari interroge le rêve américain dans une histoire simple et différente de ce que le cinéma nous a livré sur le sujet, transpirant d’authenticité sans en faire un récit banal, mais au contraire en y apportant une dimension universelle...
Judas and the Black Messiah… racisme et trahison
En route pour les Oscars 2021 Deux jours avant la cérémonie des Oscars où il est l’un des favoris, le film Judas and the Black Messiah, zappe une sortie classique en salles pour une première diffusion exclusive directement sur Canal+ Cinéma. Un premier long-métrage...
Sound of Metal… une immersion bouleversante
En route vers les Oscars 2021 Dans mes critiques des films en lice pour les Oscars 2021, quelques mots sur le remarquable premier long-métrage de Darius Marder, Sound of Metal, qui suit un jeune batteur de rock américain et toxicomane en voie de guérison qui perd...
SOCIÉTÉ
Sundown Towns… attention : Nuits blanches !
L’excellente série à voir sur OCS, Lovecraft Country (vous pouvez retrouver ma critique ici), a choisi de construire une partie de son premier épisode dans le comté d’Ardham surnommé coucher de soleil. Si Atticus (Jonathan Majors), George (Courtney B. Vance) et Letitia (Jurnee Smollett) affrontent des bêtes monstrueuses, les parties les plus troublantes de la série se situent, sans aucun doute, lorsqu’ils sont confrontés à la haine, à la violence et à la discrimination, en particulier de la part des forces de l’ordre, ce qui est précisément le cas dans l’épisode d’ouverture. Mais que sont donc ces fameuses villes évoquées par la série et ont-elles existées ?
Une statue pour Rosa

Ce même jour, en 1955, Rosa Parks, une femme noire de 42 ans, est arrêtée pour avoir refusé de céder sa place à un blanc dans un bus de la ville de Montgomery, en Alabama (États-Unis). Comme d’autres avant elle, elle refuse de se conformer à la politique du separate but equal (« séparés mais égaux ») en vigueur depuis l’arrêt Plessy de 1896. Ed Nixon, responsable du bureau local de la NAACP (National association for the advancement of colored people), où Rosa Parks travaille comme secrétaire, prend contact avec l’avocat Clifford Durr. Ils font libérer la jeune femme et celle-ci accepte de devenir la figure de proue emblématique du collectif « Montgomery Improvement association ». Le pasteur baptiste Martin Luther King (âgé de 26 ans à l’époque), qui anime ce collectif, lance dès lors le boycott de la compagnie d’autobus. Les noirs de Montgomery choisissent donc jour après jour de marcher plutôt que de prendre l’autobus. Privée de recettes, la compagnie doit rendre les armes et met fin à la ségrégation dans ses autobus. Mais l’affaire n’en reste pas là et prend très vite une ampleur nationale car les dirigeants du mouvement noir font aussi appel auprès de la cour fédérale de l’Alabama afin de clamer le caractère inconstitutionnel de la ségrégation raciale dans les transports publics. Ils remportent une première victoire avec la condamnation de la ségrégation raciale dans les bus par la Cour suprême de l’Alabama, le 5 juin 1956. La décision est confirmée le 5 décembre par la Cour Suprême des États-Unis. Le 20 décembre 1956, enfin assurés de leur victoire, les noirs de Montgomery mettent fin à 381 jours de boycott et remontent dans les bus. Même si depuis quelques temps des initiatives ont initier un mouvement, c’est véritablement le début d’une longue lutte non-violente pour l’intégration des noirs dans la société américaine.
CULTURE
Heavy Sun… une expérience lumineuse !
À 69 ans, l’artiste et producteur québécois Daniel Lanois, vient de sortir son nouvel album Heavy Sun, avec un désir clairement exprimé : remonter le moral des gens par sa musique, comme un outil de résilience. Mission accomplie et même bien au-delà car nous avons ici une vraie pépite artistique dans un trip space-gospel imprégnée d’une intense ferveur spirituelle, tempérée par des rythmes reggae, des touches d’électronique, des textures riches et l’engagement profond de tous les participants.
Chanter sa foi… malgré tout
À quelque chose malheur est bon, dit une maxime populaire, même si l’application est parfois bien difficile… Pourtant, si la COVID-19 a mis à l’arrêt un grand nombre d’entre nous, et d’artistes notamment, elle a su aussi devenir pour certains un temps pour créer autrement. C’est aussi, avec elle, l’occasion parfois de revenir à des choses essentielles de l’existence humaine, de (re)découvrir, par exemple, au cœur de sillons anciens de nos vies, des graines de foi qui ont pu y être semées. La preuve par l’exemple avec deux artistes américains, mainstream comme on dit, qui viennent de sortir un album pour exprimer leur foi en Christ dans ce temps de turbulence mondiale.
The Flight Attendant… Attachez vos ceintures !
Disons-le tout de suite, The Flight Attendant est une série sinueuse par son scénario, non conventionnelle, émotionnellement forte, parfois troublante et follement divertissante. Alors, si déjà avec ça vous n’êtes pas convaincu ?… Oui, c’est un vrai coup de cœur personnel qui m’a fait avaler les 8 épisodes comme si de rien n’était, pris par le rythme, l’ambiance, le suspense et sa qualité globale cinématographique. Tout commence comme un chapitre d’une nouvelle histoire de Bridget Jones qui serait devenue hôtesse de l’air… pour rapidement se transformer en un thriller décapant fait d’espionnage et de rebondissements, mais aussi nourri d’une dimension psychologique passionnante sans perdre aucunement sa pertinence souriante initiale. La série a ainsi su trouver un équilibre parfait entre tous ces angles parfois opposés avec un aplomb incroyable, mettant en valeur une distribution merveilleusement diversifiée qui apporte le meilleur jeu possible à chaque scène. Du grand art sur petit écran !
SPIRITUALITÉ
« Amen » et « Awomen »… la bonne blague !
Réagir avec humour à la polémique qui secoue les États-Unis… chiche ?! Lors de la prière à l’ouverture du Congrès le 3 janvier, un député démocrate a fini son intervention par un « amen »… suivi d’un audacieux inclusif « awomen ».
Nous voilà bien ! Si maintenant les américains commencent à faire de l’humour avec Dieu… on n’est pas sorti de l’auberge. Ou de la crèche puisque les établissements recevant du public sont souvent fermés de nos jours. On pourrait éventuellement se réfugier dans une Église restée ouverte, me direz-vous. Mais je m’égare, alors que je n’ai même pas encore vraiment commencé…
Voici donc l’objet du scandale.
Lors de la traditionnelle prière qui ouvre la session parlementaire du Congrès américain, ce dimanche 3 janvier, le député démocrate Emmanuel Cleaver, également pasteur méthodiste (oui, je sais… on est de l’autre côté de l’Atlantique), s’est un peu emballé ou embourbé. C’est comme vous voulez.
Celui dont le prénom veut dire « Dieu avec nous » a commencé par des paroles tout en profondeur, demandant à Dieu la paix et une forme de guérison communautaire – ce qui n’est sans doute pas une mauvaise idée dans le climat actuel américain. Puis donc, DieuAvecNous a fait tomber le « couperet »* sur sa prière en associant Dieu à Brahma (non… pas la grosse poule américaine éponyme, mais la trinité hindouiste). Sans s’arrêter, il a continué en y mêlant tous les dieux qui nous passent par la tête ! J’ai privilégié ici volontairement la minuscule au « D » en capitale pour ne pas vous offusquer… un simple jeu de « d » et pourtant, point de hasard dans tout cela.
George Liele… l’apôtre noir
L’une des figures les plus significatives de l’histoire des missions chrétiennes est un esclave géorgien affranchi nommé George Liele. Même si William Carey peut être considéré comme le père du mouvement missionnaire moderne, George Liele a quitté l’Amérique et a implanté l’évangile en Jamaïque dix ans avant que Carey ne quitte l’Angleterre.
Conversion et premier ministère
George Liele est né en esclavage en Virginie en 1750, mais a été rapidement conduit en Géorgie. Il est venu au Christ en 1773, à l’âge de vingt-trois ans, et a été baptisé par le révérend Matthew Moore du comté de Burk. Quelque temps après la conversion de Liele, son propriétaire, Henry Sharp, qui était diacre baptiste, a donné à Liele sa liberté pour qu’il puisse poursuivre l’appel de Dieu sur sa vie. Après sa conversion, Liele a prêché pendant deux ans dans les quartiers d’esclaves des plantations entourant Savannah (Géorgie) et en Caroline du Sud.
En raison de sa fidélité et de sa puissante prédication de la Parole, beaucoup ont confié leur vie au Christ. George Liele a été ordonné le 20 mai 1775, devenant ainsi le premier prédicateur baptiste afro-américain en Amérique. Après son ordination, il a implanté la première Église baptiste afro-américaine en Amérique du Nord, une Église qui existe encore aujourd’hui.
SPORT
Keylor Navas… Grâce à Dieu !
Ce mercredi 10 mars 2021 se souviendra longtemps des nouveaux exploits du phénoménal gardien de but costaricien du Paris St Germain, Keylor Navas, un sportif marqué par la grâce. Il a été clairement somptueux dans un match au Parc des Princes où le PSG n’a pas brillé mais assuré l’essentiel, une nouvelle qualification en quart de finale de finale de Champions League face au Barça, qu’ils avaient humilié lors du match aller au Camp Nou sur le score de 1-4.
Auteur de neuf arrêts, Navas a été déterminant permettant aux Parisiens de préserver le nul contre le FC Barcelone (1-1) mercredi soir. Trois parades face à Dembélé (11e, 19e, 35e), un sauvetage divin face à Dest (21e) puis deux sur des tirs de Busquets (42e, 62e) sans oublier évidemment l’arrêt incroyable du penalty de la star argentine du Barça Lionel Messi (45e+1), viennent résumer la prestation de celui qui est devennu le héros parisien de ce match. Les réactions sont unanimes pour saluer l’homme en vert. Ses partenaires tout d’abord, comme le capitaine Marquinhos « Il faut savoir tenir dans les moments difficiles. C’est ce que nous avons su faire. Avec l’aide de notre grand gardien qui a fait la différence », ou par les mots de Marco Verratti replaçant le joueur dans une carrière déjà remarquable « Keylor a montré ça plusieurs fois dans sa carrière, il a gagné trois Ligues des champions avec le Real Madrid. Ce soir, il a démontré que c’est un grand gardien. On est heureux de l’avoir ici à Paris ». Le nouvel entraîneur du PSG Mauricio Pochettino, pour sa part, précise qu’« Il a démontré une fois encore toutes ses qualités et rappelé qu’il était un top gardien mondial. ». Même du côté catalan, pourtant sous le coup de cette première élimination à ce stade de la compétition depuis quatorze ans, les éloges étaient de rigueur. Et quant à Navas, c’est avec humilité et bienveillance qu’il se positionne : « Je suis très content. Merci à Dieu ! C’était un match difficile. Le pénalty ? C’est toujours difficile, surtout face à Messi. Grâce à Dieu, je suis resté concentré et ça nous donne beaucoup de joie à tous. Ce penalty est pour Sergio Rico (le second gardien de l’équipe, qui vient de perdre son père) et sa famille. Il a tout mon soutien.«