LA UNE
The Truman Show… aux marches de la liberté
En 1998, The Truman Show, de Peter Weir, avec un Jim Carrey rayonnant, bouleverse un large public par son humour, sa sincérité et sa capacité à susciter la réflexion. Il demeure aujourd’hui un classique indémodable, un vrai film culte, qui devient même l’affiche de la 75e édition du Festival de Cannes qui se déroulera du 17 au 28 mai. L’occasion pour moi de revenir sur ce chef d’œuvre, mais sous l’angle de la métaphore spirituelle.
A Chiara… ce qui nous lie
Avec A Chiara, Jonas Carpignano, réalisateur italo-américain, livre un portrait fascinant de la capacité humaine à changer. Troisième long métrage d’une trilogie – commencée en 2015 avec Mediterranea et poursuivie en 2017 avec A Ciambra – située dans la région de la Calabre, il raconte l’histoire d’une adolescente italienne plutôt aisée, satisfaite de ses privilèges et pas particulièrement sensible à ceux qui ont moins, qui va être confrontée à l’épreuve de la vérité familiale.
Mister 8… que d’hommes !
Alors que débutait vendredi dernier la cinquième édition de CanneSéries, Canal + Série lançait la diffusion de la mini-série finlandaise à suspense de 8 épisodes de 30’ Mister 8 (et disponible en intégralité sur myCANAL), de Teemu Nikki et Jani Poso, qui était gagnante l’année passée du prix de la meilleure série longue et de la meilleure performance pour Pekka Strang, alias Juho, le huitième homme. Une pépite délicieuse façon thriller en noir et blanc, extrêmement audacieuse, avec une intrigue de comédie loufoque et excentrique autour de la polyandrie, c’est-à-dire la polygamie au féminin.
Summer of Soul… Le docu qui fait acte d’histoire !
Depuis quelques mois sur la plateforme Disney +, « Summer of Soul (… Ou, quand la révolution ne pouvait pas être télévisée) » est un film tout à fait exceptionnel à savourer urgemment… comme il se doit.
Le qualificatif d’exceptionnel n’est absolument pas extravagant. D’abord parce que sa sortie est un quasi miracle.
Bienvenue sur ArtSpi’in
où j’espère vous retrouver le plus régulièrement possible
Sur le blog de Jean-Luc Gadreau… pas de prise de tête, mais au contraire une volonté de se brancher simplement et authentiquement sur la vie, les arts, le sport, la culture, la spiritualité pour apaiser des maux de tête que notre existence peut provoquer bien souvent…
Je vous partagerai mes coups de cœur (cinéma en particulier), parfois mes colères, mes questionnements, mes curieuses idées et un peu de mes activités (très « plurielles »… vous vous en apercevrez rapidement !).
CINÉMA
The Truman Show… aux marches de la liberté
En 1998, The Truman Show, de Peter Weir, avec un Jim Carrey rayonnant, bouleverse un large public par son humour, sa sincérité et sa capacité à susciter la réflexion. Il demeure aujourd’hui un classique indémodable, un vrai film culte, qui devient même l’affiche de la 75e édition du Festival de Cannes qui se déroulera du 17 au 28 mai. L’occasion pour moi de revenir sur ce chef d’œuvre, mais sous l’angle de la métaphore spirituelle.
A Chiara… ce qui nous lie
Avec A Chiara, Jonas Carpignano, réalisateur italo-américain, livre un portrait fascinant de la capacité humaine à changer. Troisième long métrage d’une trilogie – commencée en 2015 avec Mediterranea et poursuivie en 2017 avec A Ciambra – située dans la région de la Calabre, il raconte l’histoire d’une adolescente italienne plutôt aisée, satisfaite de ses privilèges et pas particulièrement sensible à ceux qui ont moins, qui va être confrontée à l’épreuve de la vérité familiale.
Dans les yeux de Tammy Faye… Pray The Lord !
Réalisé par Michael Showalter, Dans les yeux de Tammy Faye, actuellement disponible sur la plateforme Disney +, raconte l’ascension fulgurante et la chute non moins spectaculaire de la célèbre et exubérante télévangéliste Tammy Faye LaValley, épouse de Jim Bakker. Après l’incroyable saga Netflix en 5 saisons de Greenleaf, façon Dallas mais au sein d’une famille pastorale d’une mega-Church noire-américaine, voici une nouvelle insertion filmique dans l’univers impitoyable d’un certain évangélisme où les dollars tomberaient du ciel mais pourraient bien aussi vous conduire vers les terribles feux de l’enfer.
Hommage à Michel Bouquet… Service gagnant !
Michel Bouquet nous a quittés ce 13 avril 2022 au bel âge de 96 ans. Avec lui, c’est une véritable légende qui s’en va, possiblement le plus grand comédien français de la seconde moitié du XXème siècle. Il laisse dans les mémoires et les cœurs une multitude d’images et de personnages, tant le comédien a su embrasser des genres et des styles différents avec toujours un mot, une attitude existentielle, comme fil conducteur : la passion. En 2019, il avait néanmoins choisi de mettre fin à sa carrière, fatigué par les années, se sentant dans l’incapacité d’aller plus loin. « Il faut beaucoup de force… pour parler avec des mots qui ne sont pas les siens, de rendre tout ça vrai », avait-il confié en interview.
Aristocrats… pour vivre libre
Le cinéma japonais nous réserve régulièrement de vraies pépites filmiques. Après le succès retentissant, jusqu’à l’Oscar suprême, du réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi pour Drive My Car et dans l’attente de son prochain long-métrage la semaine prochaine, ce mercredi sortait Aristocrats de Yukiko Sode. Nous y suivons deux Tokyoïtes de classes sociales différentes qui entretiennent une relation amoureuse avec le même homme.
Un Fils du Sud… choisir de s’impliquer
Un Fils du Sud, qui sortira le 16 mars au cinéma, s’appuie sur une histoire vraie et passionnante inscrite dans le grand mouvement des droits civiques des années 60 aux États-Unis, et précisément dans la suite du positionnement héroïque de Rosa Parks. Un scenario adapté de l’ouvrage de Bob Zellner, The Wrong Side of Murder Creek: A White Southerner in the Freedom Movement. Produit par Spike Lee, le drame de Barry Alexander Brown offre de belles performances et une évocation vivante d’une période tumultueuse pas si éloignée et qui génère hélas de terribles échos avec la période actuelle.
JE CONFINE EN PARABOLES
Je confine en paraboles
Nouvelle rubrique !
Chaque jour à 7h45 (ici et 8h ailleurs), pendant ce temps de confinement, je vous propose ma minute-vidéo « Je confine en parabole »… histoire de bien démarrer la journée.
Que celui qui a des oreilles…
CULTURE
Mister 8… que d’hommes !
Alors que débutait vendredi dernier la cinquième édition de CanneSéries, Canal + Série lançait la diffusion de la mini-série finlandaise à suspense de 8 épisodes de 30’ Mister 8 (et disponible en intégralité sur myCANAL), de Teemu Nikki et Jani Poso, qui était gagnante l’année passée du prix de la meilleure série longue et de la meilleure performance pour Pekka Strang, alias Juho, le huitième homme. Une pépite délicieuse façon thriller en noir et blanc, extrêmement audacieuse, avec une intrigue de comédie loufoque et excentrique autour de la polyandrie, c’est-à-dire la polygamie au féminin.
Summer of Soul… Le docu qui fait acte d’histoire !
Depuis quelques mois sur la plateforme Disney +, « Summer of Soul (… Ou, quand la révolution ne pouvait pas être télévisée) » est un film tout à fait exceptionnel à savourer urgemment… comme il se doit.
Le qualificatif d’exceptionnel n’est absolument pas extravagant. D’abord parce que sa sortie est un quasi miracle.
SPORT
Keylor Navas… Grâce à Dieu !
Ce mercredi 10 mars 2021 se souviendra longtemps des nouveaux exploits du phénoménal gardien de but costaricien du Paris St Germain, Keylor Navas, un sportif marqué par la grâce. Il a été clairement somptueux dans un match au Parc des Princes où le PSG n’a pas brillé mais assuré l’essentiel, une nouvelle qualification en quart de finale de finale de Champions League face au Barça, qu’ils avaient humilié lors du match aller au Camp Nou sur le score de 1-4.
Auteur de neuf arrêts, Navas a été déterminant permettant aux Parisiens de préserver le nul contre le FC Barcelone (1-1) mercredi soir. Trois parades face à Dembélé (11e, 19e, 35e), un sauvetage divin face à Dest (21e) puis deux sur des tirs de Busquets (42e, 62e) sans oublier évidemment l’arrêt incroyable du penalty de la star argentine du Barça Lionel Messi (45e+1), viennent résumer la prestation de celui qui est devennu le héros parisien de ce match. Les réactions sont unanimes pour saluer l’homme en vert. Ses partenaires tout d’abord, comme le capitaine Marquinhos « Il faut savoir tenir dans les moments difficiles. C’est ce que nous avons su faire. Avec l’aide de notre grand gardien qui a fait la différence », ou par les mots de Marco Verratti replaçant le joueur dans une carrière déjà remarquable « Keylor a montré ça plusieurs fois dans sa carrière, il a gagné trois Ligues des champions avec le Real Madrid. Ce soir, il a démontré que c’est un grand gardien. On est heureux de l’avoir ici à Paris ».
VIDÉOS CONFINEMENT
5 films hors palmarès
Dernière vidéo de cette série « façon confinement » du mois de mai pour parler du « Festival de Cannes ».
Aujourd’hui une sélection de 5 films des 5 dernières années qui ont le point commun… d’être passé totalement à côté du palmarès… et pourtant ! Des films à voir en DVD ou VOD bien évidemment…
Un certain regard… en 5 films
Une « vidéos confinement » de plus, troisième de cette série de mai « Festival de Cannes ». Aujourd’hui une sélection de 5 films provenant de la sélection « Un certain regard ». À voir en DVD ou VoD bien évidemment…
7 films palmés !
Dans le cadre de mes « vidéos confinement », et en ce mois de mai pendant lequel devait se dérouler le Festival de Cannes, je vous propose quelques films en lien avec le Festival. Cette semaine, une sélection de 7 films qui ont reçu la palme d’or.
DIVERS

Un pêcheur qui pêchait… au carrelet de pied
Retour en vidéos et photos sur un merveilleux moment de pêche, cet été, comme je les aime, au « carrelet de pied » aux Boucholeurs en Charente-Maritime, au cœur des magnifiques parcs ostréicoles, et avec un paysage extraordinaire tout autour de moi (les îles de Ré, Aix, Oléron… Châtelaillon… La Rochelle…).
Je dois être l’un des rare encore à la pratiquer dans la région. Pas vu d’autre pêcheurs l’utiliser depuis plusieurs années… Une pêche traditionnelle et extrêmement sportive, hélas délaissée. Le carrelet continue de servir comme engin de pêche dans le marais ou monté sur les pontons en bordure d’océan ou d’estuaire.
SPIRITUALITÉ
George Liele… l’apôtre noir
L’une des figures les plus significatives de l’histoire des missions chrétiennes est un esclave géorgien affranchi nommé George Liele. Même si William Carey peut être considéré comme le père du mouvement missionnaire moderne, George Liele a quitté l’Amérique et a implanté l’évangile en Jamaïque dix ans avant que Carey ne quitte l’Angleterre.
Conversion et premier ministère
George Liele est né en esclavage en Virginie en 1750, mais a été rapidement conduit en Géorgie. Il est venu au Christ en 1773, à l’âge de vingt-trois ans, et a été baptisé par le révérend Matthew Moore du comté de Burk. Quelque temps après la conversion de Liele, son propriétaire, Henry Sharp, qui était diacre baptiste, a donné à Liele sa liberté pour qu’il puisse poursuivre l’appel de Dieu sur sa vie. Après sa conversion, Liele a prêché pendant deux ans dans les quartiers d’esclaves des plantations entourant Savannah (Géorgie) et en Caroline du Sud.
En raison de sa fidélité et de sa puissante prédication de la Parole, beaucoup ont confié leur vie au Christ. George Liele a été ordonné le 20 mai 1775, devenant ainsi le premier prédicateur baptiste afro-américain en Amérique. Après son ordination, il a implanté la première Église baptiste afro-américaine en Amérique du Nord, une Église qui existe encore aujourd’hui.
Réflexion théologique… vers les étoiles
Le titre du nouveau film de James Gray, « Ad Astra », est tiré d’une locution latine « Sic itur ad astra » signifiant « C’est ainsi que l’on s’élève vers les étoiles ». L’idéal finalement pour n’importe quelle histoire de science-fiction ou plus précisément d’odyssée spatiale… mais ici, ce sens prend une orientation encore plus particulièrement appropriée et savoureuse avec cet excellent film parabolique qui est, de surcroit, l’un des plus intéressants de l’année d’un point de vue théologique.
SOCIÉTÉ
Sundown Towns… attention : Nuits blanches !
L’excellente série à voir sur OCS, Lovecraft Country (vous pouvez retrouver ma critique ici), a choisi de construire une partie de son premier épisode dans le comté d’Ardham surnommé coucher de soleil. Si Atticus (Jonathan Majors), George (Courtney B. Vance) et Letitia (Jurnee Smollett) affrontent des bêtes monstrueuses, les parties les plus troublantes de la série se situent, sans aucun doute, lorsqu’ils sont confrontés à la haine, à la violence et à la discrimination, en particulier de la part des forces de l’ordre, ce qui est précisément le cas dans l’épisode d’ouverture. Mais que sont donc ces fameuses villes évoquées par la série et ont-elles existées ?
Une statue pour Rosa

Ce même jour, en 1955, Rosa Parks, une femme noire de 42 ans, est arrêtée pour avoir refusé de céder sa place à un blanc dans un bus de la ville de Montgomery, en Alabama (États-Unis). Comme d’autres avant elle, elle refuse de se conformer à la politique du separate but equal (« séparés mais égaux ») en vigueur depuis l’arrêt Plessy de 1896. Ed Nixon, responsable du bureau local de la NAACP (National association for the advancement of colored people), où Rosa Parks travaille comme secrétaire, prend contact avec l’avocat Clifford Durr. Ils font libérer la jeune femme et celle-ci accepte de devenir la figure de proue emblématique du collectif « Montgomery Improvement association ». Le pasteur baptiste Martin Luther King (âgé de 26 ans à l’époque), qui anime ce collectif, lance dès lors le boycott de la compagnie d’autobus. Les noirs de Montgomery choisissent donc jour après jour de marcher plutôt que de prendre l’autobus. Privée de recettes, la compagnie doit rendre les armes et met fin à la ségrégation dans ses autobus. Mais l’affaire n’en reste pas là et prend très vite une ampleur nationale car les dirigeants du mouvement noir font aussi appel auprès de la cour fédérale de l’Alabama afin de clamer le caractère inconstitutionnel de la ségrégation raciale dans les transports publics. Ils remportent une première victoire avec la condamnation de la ségrégation raciale dans les bus par la Cour suprême de l’Alabama, le 5 juin 1956. La décision est confirmée le 5 décembre par la Cour Suprême des États-Unis. Le 20 décembre 1956, enfin assurés de leur victoire, les noirs de Montgomery mettent fin à 381 jours de boycott et remontent dans les bus. Même si depuis quelques temps des initiatives ont initier un mouvement, c’est véritablement le début d’une longue lutte non-violente pour l’intégration des noirs dans la société américaine.
MES SONS
Bienvenue sur ArtSpi’in
où j’espère vous retrouver le plus régulièrement possible
Sur le blog de Jean-Luc Gadreau… pas de prise de tête, mais au contraire une volonté de se brancher simplement et authentiquement sur la vie, les arts, le sport, la culture, la spiritualité pour apaiser des maux de tête que notre existence peut provoquer bien souvent…
Je vous partagerai mes coups de cœur (cinéma en particulier), parfois mes colères, mes questionnements, mes curieuses idées et un peu de mes activités (très « plurielles »… vous vous en apercevrez rapidement !).
MES SONS
CINÉMA
The Truman Show… aux marches de la liberté
En 1998, The Truman Show, de Peter Weir, avec un Jim Carrey rayonnant, bouleverse un large public par son humour, sa sincérité et sa capacité à susciter la réflexion. Il demeure aujourd’hui un classique indémodable, un vrai film culte, qui devient même l’affiche de la 75e édition du Festival de Cannes qui se déroulera du 17 au 28 mai. L’occasion pour moi de revenir sur ce chef d’œuvre, mais sous l’angle de la métaphore spirituelle.
A Chiara… ce qui nous lie
Avec A Chiara, Jonas Carpignano, réalisateur italo-américain, livre un portrait fascinant de la capacité humaine à changer. Troisième long métrage d’une trilogie – commencée en 2015 avec Mediterranea et poursuivie en 2017 avec A Ciambra – située dans la région de la Calabre, il raconte l’histoire d’une adolescente italienne plutôt aisée, satisfaite de ses privilèges et pas particulièrement sensible à ceux qui ont moins, qui va être confrontée à l’épreuve de la vérité familiale.
Dans les yeux de Tammy Faye… Pray The Lord !
Réalisé par Michael Showalter, Dans les yeux de Tammy Faye, actuellement disponible sur la plateforme Disney +, raconte l’ascension fulgurante et la chute non moins spectaculaire de la célèbre et exubérante télévangéliste Tammy Faye LaValley, épouse de Jim Bakker. Après l’incroyable saga Netflix en 5 saisons de Greenleaf, façon Dallas mais au sein d’une famille pastorale d’une mega-Church noire-américaine, voici une nouvelle insertion filmique dans l’univers impitoyable d’un certain évangélisme où les dollars tomberaient du ciel mais pourraient bien aussi vous conduire vers les terribles feux de l’enfer.
SOCIÉTÉ
Sundown Towns… attention : Nuits blanches !
L’excellente série à voir sur OCS, Lovecraft Country (vous pouvez retrouver ma critique ici), a choisi de construire une partie de son premier épisode dans le comté d’Ardham surnommé coucher de soleil. Si Atticus (Jonathan Majors), George (Courtney B. Vance) et Letitia (Jurnee Smollett) affrontent des bêtes monstrueuses, les parties les plus troublantes de la série se situent, sans aucun doute, lorsqu’ils sont confrontés à la haine, à la violence et à la discrimination, en particulier de la part des forces de l’ordre, ce qui est précisément le cas dans l’épisode d’ouverture. Mais que sont donc ces fameuses villes évoquées par la série et ont-elles existées ?
Une statue pour Rosa

Ce même jour, en 1955, Rosa Parks, une femme noire de 42 ans, est arrêtée pour avoir refusé de céder sa place à un blanc dans un bus de la ville de Montgomery, en Alabama (États-Unis). Comme d’autres avant elle, elle refuse de se conformer à la politique du separate but equal (« séparés mais égaux ») en vigueur depuis l’arrêt Plessy de 1896. Ed Nixon, responsable du bureau local de la NAACP (National association for the advancement of colored people), où Rosa Parks travaille comme secrétaire, prend contact avec l’avocat Clifford Durr. Ils font libérer la jeune femme et celle-ci accepte de devenir la figure de proue emblématique du collectif « Montgomery Improvement association ». Le pasteur baptiste Martin Luther King (âgé de 26 ans à l’époque), qui anime ce collectif, lance dès lors le boycott de la compagnie d’autobus. Les noirs de Montgomery choisissent donc jour après jour de marcher plutôt que de prendre l’autobus. Privée de recettes, la compagnie doit rendre les armes et met fin à la ségrégation dans ses autobus. Mais l’affaire n’en reste pas là et prend très vite une ampleur nationale car les dirigeants du mouvement noir font aussi appel auprès de la cour fédérale de l’Alabama afin de clamer le caractère inconstitutionnel de la ségrégation raciale dans les transports publics. Ils remportent une première victoire avec la condamnation de la ségrégation raciale dans les bus par la Cour suprême de l’Alabama, le 5 juin 1956. La décision est confirmée le 5 décembre par la Cour Suprême des États-Unis. Le 20 décembre 1956, enfin assurés de leur victoire, les noirs de Montgomery mettent fin à 381 jours de boycott et remontent dans les bus. Même si depuis quelques temps des initiatives ont initier un mouvement, c’est véritablement le début d’une longue lutte non-violente pour l’intégration des noirs dans la société américaine.
SPORT
Keylor Navas… Grâce à Dieu !
Ce mercredi 10 mars 2021 se souviendra longtemps des nouveaux exploits du phénoménal gardien de but costaricien du Paris St Germain, Keylor Navas, un sportif marqué par la grâce. Il a été clairement somptueux dans un match au Parc des Princes où le PSG n’a pas brillé mais assuré l’essentiel, une nouvelle qualification en quart de finale de finale de Champions League face au Barça, qu’ils avaient humilié lors du match aller au Camp Nou sur le score de 1-4.
Auteur de neuf arrêts, Navas a été déterminant permettant aux Parisiens de préserver le nul contre le FC Barcelone (1-1) mercredi soir. Trois parades face à Dembélé (11e, 19e, 35e), un sauvetage divin face à Dest (21e) puis deux sur des tirs de Busquets (42e, 62e) sans oublier évidemment l’arrêt incroyable du penalty de la star argentine du Barça Lionel Messi (45e+1), viennent résumer la prestation de celui qui est devennu le héros parisien de ce match. Les réactions sont unanimes pour saluer l’homme en vert. Ses partenaires tout d’abord, comme le capitaine Marquinhos « Il faut savoir tenir dans les moments difficiles. C’est ce que nous avons su faire. Avec l’aide de notre grand gardien qui a fait la différence », ou par les mots de Marco Verratti replaçant le joueur dans une carrière déjà remarquable « Keylor a montré ça plusieurs fois dans sa carrière, il a gagné trois Ligues des champions avec le Real Madrid. Ce soir, il a démontré que c’est un grand gardien. On est heureux de l’avoir ici à Paris ».
CULTURE
Mister 8… que d’hommes !
Alors que débutait vendredi dernier la cinquième édition de CanneSéries, Canal + Série lançait la diffusion de la mini-série finlandaise à suspense de 8 épisodes de 30’ Mister 8 (et disponible en intégralité sur myCANAL), de Teemu Nikki et Jani Poso, qui était gagnante l’année passée du prix de la meilleure série longue et de la meilleure performance pour Pekka Strang, alias Juho, le huitième homme. Une pépite délicieuse façon thriller en noir et blanc, extrêmement audacieuse, avec une intrigue de comédie loufoque et excentrique autour de la polyandrie, c’est-à-dire la polygamie au féminin.
Summer of Soul… Le docu qui fait acte d’histoire !
Depuis quelques mois sur la plateforme Disney +, « Summer of Soul (… Ou, quand la révolution ne pouvait pas être télévisée) » est un film tout à fait exceptionnel à savourer urgemment… comme il se doit.
Le qualificatif d’exceptionnel n’est absolument pas extravagant. D’abord parce que sa sortie est un quasi miracle.
Normal People… tout simplement
Les véritables histoires d’amour sont finalement assez rares de nos jours sur le grand et le petit écran. S’il y a un couple dans une histoire, il est généralement entouré d’une famille ou plongé ensemble dans une aventure qui devient le cœur véritable du récit. C’est pourquoi Normal People, à voir sur la plateforme de France TV ou, actuellement par série de quatre, les lundis soir sur France 5, est si unique et bienvenue. Basée sur le best-seller de Sally Rooney, elle raconte l’histoire amoureuse et tortueuse de deux adolescents irlandais du lycée à la fin de l’université. Non seulement le scénario se concentre entièrement sur leur relation, mais il la rapporte à l’écran avec une étonnante sincérité, nous plongeant délicatement dans leur intimité. La sobriété de l’ensemble renforce certainement sa beauté. C’est une œuvre étonnante, touchante et captivante.
SPIRITUALITÉ
« Amen » et « Awomen »… la bonne blague !
Réagir avec humour à la polémique qui secoue les États-Unis… chiche ?! Lors de la prière à l’ouverture du Congrès le 3 janvier, un député démocrate a fini son intervention par un « amen »… suivi d’un audacieux inclusif « awomen ».
Nous voilà bien ! Si maintenant les américains commencent à faire de l’humour avec Dieu… on n’est pas sorti de l’auberge. Ou de la crèche puisque les établissements recevant du public sont souvent fermés de nos jours. On pourrait éventuellement se réfugier dans une Église restée ouverte, me direz-vous. Mais je m’égare, alors que je n’ai même pas encore vraiment commencé…
Voici donc l’objet du scandale.
Lors de la traditionnelle prière qui ouvre la session parlementaire du Congrès américain, ce dimanche 3 janvier, le député démocrate Emmanuel Cleaver, également pasteur méthodiste (oui, je sais… on est de l’autre côté de l’Atlantique), s’est un peu emballé ou embourbé. C’est comme vous voulez.
Celui dont le prénom veut dire « Dieu avec nous » a commencé par des paroles tout en profondeur, demandant à Dieu la paix et une forme de guérison communautaire – ce qui n’est sans doute pas une mauvaise idée dans le climat actuel américain. Puis donc, DieuAvecNous a fait tomber le « couperet »* sur sa prière en associant Dieu à Brahma (non… pas la grosse poule américaine éponyme, mais la trinité hindouiste). Sans s’arrêter, il a continué en y mêlant tous les dieux qui nous passent par la tête ! J’ai privilégié ici volontairement la minuscule au « D » en capitale pour ne pas vous offusquer… un simple jeu de « d » et pourtant, point de hasard dans tout cela.
George Liele… l’apôtre noir
L’une des figures les plus significatives de l’histoire des missions chrétiennes est un esclave géorgien affranchi nommé George Liele. Même si William Carey peut être considéré comme le père du mouvement missionnaire moderne, George Liele a quitté l’Amérique et a implanté l’évangile en Jamaïque dix ans avant que Carey ne quitte l’Angleterre.
Conversion et premier ministère
George Liele est né en esclavage en Virginie en 1750, mais a été rapidement conduit en Géorgie. Il est venu au Christ en 1773, à l’âge de vingt-trois ans, et a été baptisé par le révérend Matthew Moore du comté de Burk. Quelque temps après la conversion de Liele, son propriétaire, Henry Sharp, qui était diacre baptiste, a donné à Liele sa liberté pour qu’il puisse poursuivre l’appel de Dieu sur sa vie. Après sa conversion, Liele a prêché pendant deux ans dans les quartiers d’esclaves des plantations entourant Savannah (Géorgie) et en Caroline du Sud.
En raison de sa fidélité et de sa puissante prédication de la Parole, beaucoup ont confié leur vie au Christ. George Liele a été ordonné le 20 mai 1775, devenant ainsi le premier prédicateur baptiste afro-américain en Amérique. Après son ordination, il a implanté la première Église baptiste afro-américaine en Amérique du Nord, une Église qui existe encore aujourd’hui.
DIVERS

Un pêcheur qui pêchait… au carrelet de pied
Retour en vidéos et photos sur un merveilleux moment de pêche, cet été, comme je les aime, au « carrelet de pied » aux Boucholeurs en Charente-Maritime, au cœur des magnifiques parcs ostréicoles, et avec un paysage extraordinaire tout autour de moi (les îles de Ré, Aix, Oléron… Châtelaillon… La Rochelle…).
Je dois être l’un des rare encore à la pratiquer dans la région. Pas vu d’autre pêcheurs l’utiliser depuis plusieurs années… Une pêche traditionnelle et extrêmement sportive, hélas délaissée. Le carrelet continue de servir comme engin de pêche dans le marais ou monté sur les pontons en bordure d’océan ou d’estuaire.